Michel, Françoise et Gaston au départ à l'aéroport Dorval. |
D’abord, le premier point d’arrivée de ce rendez-vous est au moins à plus
de 10.000 km de Montréal. Beijing se situe quasiment à l’opposé dans
l’hémisphère nord, sur le 39ème degré de latitude. Et l’essentiel du
trajet de retour par Moscou-Wroclaw-Paris va tourner autour de ce parallèle et
du 50ème. Donc, si
le tour de la terre à l’équateur est de 40.000 km, on peut estimer à
20.000 km ce tour de l’hémisphère nord à préparer, entre équateur et pôle. Et
comme on ne prend que des transports en commun - avion, train, bus - la
planification a été longue à ajuster entre Américo partant de Sao Paulo le 24
mars, et nous de Montréal, moi le 3 avril et Michel le 9 avril. Avec des visas
délicats à obtenir pour la Chine, la Russie et la Mongolie. En plus avec deux
agences de voyage, de Sao Paulo et de Montréal. Premiers remerciements à
Madeleine Carrier, conseillère en voyage de Carlson Wagonlit, dont la
compétence et la convivialité ont triomphé de tous les obstacles rencontrés
pour construire un itinéraire plausible. Reste à le réaliser sur place. Mais
cette préparation a déjà forgé une nouvelle amitié.
Une seconde a été renforcée avec Shwu Shiow, une amie taïwanaise de
Montréal, volontaire d’ATD Quart Monde. Elle a relevé le défi de bien vouloir
tenter d’initier un peu, en accéléré, deux analphabètes de la culture chinoise.
Rien que de tenter de se procurer le premier livre conseillé, « Je
sais parler chinois ! Mon guide-découverte du mandarin » (Nathan.
2008) a obligé de mobiliser une autre amie de Paris, tant il semble épuisé et
introuvable. Mais Shwu Shiow a su personnaliser la préparation. Et c’est elle
qui a réussi à localiser dans le désert des Ordos, Salawusu, le lieu
de la plaque commémorative de la découverte du sinanthrope par Teilhard de
Chardin. Notre haut lieu visé. Voir une photo de la stèle commémorative m’a
soulagé. Le lieu existe, même si s’y rendre
sera une autre histoire.
Elle nous a aussi conseillé deux ouvrages : Histoire de la pensée chinoise, de Anne
Cheng. Et Le taoïsme. Chemin de
découverte (2009), d’un de ses amis, Pierre-Henry de Bruyn. À l’automne à
Tours, pour contrebalancer l’influence de François Jullien avec son Vivre en existant. Une nouvelle éthique
(2016), un collègue ami, initié de la culture extrême-orientale, Hervé Breton,
m’en a dédicacé un autre en prévision de ce voyage : Leçons sur Tchouang-Tseu de Jean-François Billeter (2015). Et le 13
mars, Pascal Galvani est revenu de la Librairie Cadence de Lyon avec quatre
autres livres : Tao Te King de
Lao-tseu (2012); Le traité de
Bodhidharma. Première anthologie du bouddhisme chan (1986); Les entretiens de Confucius
et de ses
disciples (2016); et un autre qui selon Dorian, l’inspirateur de cette
librairie spécialisée, m’attendait depuis 15 ans : La Chine et Teilhard de Marie-Ina Bergeron (1976) d’un éditeur
disparu depuis. Avec le dernier que Bernard Honoré m’a généreusement offert Lire Teilhard de Chardin (2017), vous
voyez combien les amis pensent à moi et viennent au secours de mon ignorance.
Qui est encore crasse. Car bien sûr, je n’ai pas eu le temps de lire ces
livres, archi-pris par la préparation de communications au colloque de… Wroclaw en Pologne du 9 au 12 mai… si on y arrive.
Donc, voyageons léger! Je les emmène… au cas où… dans
le transmongolien… peut-être. J’essaierai de vous donner des nouvelles. Et là
encore ce sera grâce à ma garde familiale encore plus rapprochée, Françoise et
Yann, concepteurs et opérateurs de ce blogue; et de mes petites-filles qui ont
tenté de m’initier à la culture alimentaire chinoise et au maniement d’un
iPhone planétaire. Merci à toutes et tous. Ce voyage – rendez-vous leur est
dédié ainsi qu’à celles et ceux qui veulent bien m’accompagner un peu… en
esprit.
Merci pour ce blog !
RépondreSupprimerbon départ et bon voyage à vous !