Ce samedi était le jour crucial, d’atteinte ou non, de notre premier objectif: trouver dans cette steppe des Ordos une trace de Teilhard y ayant écrit en 1923 un texte mystique historique, La messe sur le monde. Un endroit avec une stèle avait été identifié par notre ami Shuwshiow: Salawusu. Ce premier repérage avait permis de choisir Yulin, la ville la plus proche, mais quand même à plus de 100km. Et elle ne figure pas sur mon guide touristique. Ce n’est que voilà 2 jours que notre routeuse de Montréal, Mme Carrier, a pu nous assurer d’un chauffeur et d’un traducteur. Ils nous attendent ce matin à 7h30. On pensait le pari gagné.
Trois heures après, on s’aperçoit que Salawusu est une municipalité rurale très étendue et que là où nos amis chinois nous conduisent est un site commémorant une bataille. Ils n’ont jamais entendu parler de Teilhard. Et traduire son nom pose déjà tout un problème. Mais on est dans un site fluvial encaissé qui rappelle des souvenirs. Pour nous, ce doit être la rivière Shara-Ousso-Gol. Pas évident pour nos amis.
Tout ce qui ressemble de loin à une stèle nous attire: un petit puits, une grosse pierre. Notre chauffeur-guide rencontre un paysan qui en connaît un autre s’intéressant aux vieilles pierres. Il faut le trouver. En plus, ils parlent mongole, langue que ne comprennent pas
nos chinois. Cette piste nous conduit à une grande stèle panneau commémorant une découverte plus récente. Le doute commence à monter quand un tracteur nous barre la route. Mais son conducteur semble connaître quelque chose. Il monte avec nous dans la voiture. Et miracle, devant un autre panneau, Bubalus wansocki boul & Teilhard, Michel le premier voit le nom de Teilhard et celui de Émile Licent, son compagnon-chercheur. Grande émotion.
nos chinois. Cette piste nous conduit à une grande stèle panneau commémorant une découverte plus récente. Le doute commence à monter quand un tracteur nous barre la route. Mais son conducteur semble connaître quelque chose. Il monte avec nous dans la voiture. Et miracle, devant un autre panneau, Bubalus wansocki boul & Teilhard, Michel le premier voit le nom de Teilhard et celui de Émile Licent, son compagnon-chercheur. Grande émotion.
Pendant que le chauffeur reconduit l’ami du tracteur, Michel et moi lisons des passages de la partie 3 du texte, Le feu dans le Monde, après avoir réussi à allumer avec le briquet du traducteur un petit cierge de Pâques apporté de Mont-Tremblant, au Québec.
Merci Pierre, de ce rendez-vous réussi. Tu nous as fait un peu expérimenter -si peu par rapport à toi- ce que pouvait être une recherche dans les Ordos.
Et tu nous fais aussi un peu communier cosmiquement au « centre flamboyant de l’Univers » (p.45).
Merveilleuse Synchronicité !
RépondreSupprimermerci !
Chers Gaston et Michel,
RépondreSupprimerQuelle superbe nouvelle! Après la presque impossibilité de retrouver la stèle et au moment de presque accepter cette impossibilité, vous l'avez trouvée! Dans le milieu du désert entre la Chine et la Mongolie! Et vous avez alors pu lire la partie 3 du texte "Le feu dans le monde" et vous avez pu prier là-bas! Je suis très heureux de cette nouvelle. Maintenant votre voyage en Chine est complet. Et quelle façon superbe de le terminer! Avec toute mon amitié, Américo.