Aneta Slowik et Rémy Landy |
Le colloque s’est terminé vendredi midi (le 11) par une standing ovation en l’honneur de Aneta Slowik, son organisatrice inspirée.
Le soir, à la terrasse d’une brasserie sur la place centrale illuminée de Wroclaw, Rynek, une réunion conviviale de l’Association Internationale des Histoires de vie en formation et de la Recherche biographique en éducation ( Asihvif-Rbe), co-organisatrice du colloque, a magnifiquement clôturé cette manifestation internationale, en revivifiant des relations et en ouvrant des pistes prometteuses d’avenir.
La participation le samedi matin à une rencontre de doctorants polonais travaillant avec l’approche biographique, a repoussé le départ au samedi après-midi, réduisant les possibilités de retour à un court vol rapide vers Francfort, comme dernière étape avant Paris.
Elle nous allait bien: ni l’un ni l’autre ne connaissions la ville. Et Gaston y avait deux amis. Malheureusement, l’un Mathias partait à Montréal, le jour de notre arrivée; et l’autre, Daniel, avait des problèmes de santé empêchant la rencontre.
La déception de ne pouvoir les voir à été amortie par le temps dégagé. Après le bain social intense du colloque, pas trop difficile de se retrouver seuls pour se reposer et renouer avec le fil plus ample du voyage.
Francfort! Impossible d’y venir sans que remonte à l’esprit l’École de Francfort fondée en 1923, et donc contemporaine de l’École de Chicago. Elle a connu une histoire plus florissante, avec entre autres Habermas, sa théorie de l’agir communicationnel (1981) et son intérêt de connaissance émancipatrice. Et Axel Honneth avec sa lutte pour la reconnaissance (2000).
Tandis que Michel s’enquiert pour un tour de ville, Gaston se retire une heure dans la Cathédrale que les photos de 1944 montre se dressant quasi intacte d’une ville détruite par la guerre. Il rend grâce à cet esprit de l’École de Francfort, parent de celui de ce voyage autour de l’hémisphère nord.
Paradoxalement, cet Esprit est-il aussi fort, sinon plus, que celui qui sourd des traces nazies toujours présentes, même s’il est moins visible aussi que celui des gratte ciels de la finance?
Le fils de forgeron photographiant le forgeron. |
Il fallait absolument y passer. Mais on est très heureux d’en partir pour rejoindre Paris.
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