Moscou: 12 millions d’habitants et capitale du plus grand pays géographique du monde, à l’histoire extrêmement mouvementée entre Orient et Occident, grandes religions et athéisme militant, comme l’incarne l’histoire de la cathédrale du Christ Sauveur que nous avons vue hier en premier, car elle est la plus proche de l’hôtel.
Aujourd’hui, on a voulu élargir notre exploration à l’aide de vélos. Facile, il y a de nombreux points de location. Le plus proche est aux pieds d’un montage monumental projetant Pierre le Grand jusque sous nos fenêtres. On l’appelle ainsi parce qu’il mesurait plus de 2 mètres mais aussi parce qu’il a fait de la Russie une grande puissance européenne au 17-18e siècles.
On a remonté la Moskova sur une dizaine de kilomètres d’abord, extrêmement bien balisés dans un parc enchanteur. Mais ces balises se sont volatilisées devant un petit cours d’eau. Et nous avons perdu la Moskova dans les méandres d’une zone urbaine. Nous n’en serions pas sortis sans l’aide d’un jeune jogger parlant anglais.
Les gratte-ciels impressionnants du Centre de commerce international de Moscou chatouillaient notre horizon, apparaissant/disparaissant au gré des nombreux contours de la Moskova. Finalement, après avoir découvert un hôtel Radisson, un point Oméga et un Pinocchio comme emblème d’un restaurant italien, on a pu admirer de près l’ensemble original de ces gratte-ciels de Moscou-city.
On est revenu en coupant par une grande artère centrale rappelant les Champs-Élysées. Ce 2 mai est encore férié. Cela crée une atmosphère de détente et d’entraînement physique qui rappelle à Michel la Venice Beach de sa jeunesse à Los Angeles. Gaston, lui, s’est senti autorisé à rouler torse nu, pour la première fois du voyage. Il est tombé en arrêt devant un superbe chien, qui lui rappelait les Huskies de légende de Denyse, pas de Mongolie, mais de Rivière-Rouge.
On commence à se sentir bien et à découvrir la ville, juste au moment de devoir la quitter demain soir. Demain matin on espère trouver des cartes postales et un bureau de poste pour les envoyer entre autre aux petites filles de Gaston. Mais, vue la difficulté, ça semble vraiment une pratique de civilisation de papier dépassée. Espoir cependant, on a bien réussi à entrer dans ce magnifique pays.
AMERICO: Cher Gaston et Michel, maintenant ce grand voyage qui a commencé en Chine à Pékin, Denfeng, Wudang, Xian, Désert d'Ordos, en passant par les temps du Transmongolien et du Transsibérien, s'approche de la fin avec quelques jours de calme à la découverte de cet autre grand pays... Avec amitié
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