Pour avoir rapidement une vue d’ensemble et comme le début d’un tour de ville en bus se trouve à la porte de l’hôtel, c’est le moyen que nous avons pris ce matin pour découvrir Varsovie à partir de 25 points historico-géographiques. Avec les occupations étrangères et les destructions entre autres de la dernière guerre, c’est le terme de résilience qui s’est imposé.
Cette rétrospective historique commence par la vieille ville qui en 1945 est détruite à 80% comme tout le reste. Ensuite ce sont les monuments aux héros du ghetto qui s’est soulevé en 1943. On est descendu au musée du soulèvement de 1945. Deux heures de plongée émouvante dans des combats inimaginables qui malheureusement existent encore sur notre planète.
Ensuite d’autres lieux rappellent les occupations russes du temps des tsars ou, plus récentes, du « réalisme socialiste ». Il faut une grande fresque pour rappeler que 2018 marque l’anniversaire des cent ans d’indépendance vécue de 1918 à 1939. Gaston se rappelle avec émotion qu’il était présent à Varsovie la nuit de novembre 1989 où le mur de Berlin est tombé, ouvrant la voie d’une libération nationale à venir, durement conquise.
En contraste, combien est apparue réconfortante et réjouissante la vie contemporaine partagée l’après-midi par une longue marche le long de la Vistule: lilas et marronniers en fleurs comme enfants, jeunes femmes et jeunes hommes en effervescence de printemps.
On a rencontré Copernic qu’on a remercié de nous avoir ouvert la voie de cette Terra Nostra autour de l’hémisphère nord. Et Chopin nous a promis une berceuse pour nous faire apprécier les nuits polonaises.
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